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Corinne Desarzens

Dévorer les pages


Au fil de ce petit bouquin, publié à Genève par D'autre part, l'interlocuteur de Corinne apprend donc comment elle a rencontré tel ou tel écrit rare, ou le petit événement auquel son souvenir se retrouve aujourd'hui lié pour elle. Le temps et le lieu comptent beaucoup. L'impression change suivant les circonstances. Il en irait de même pour la peinture ou la musique. Un tableau bien accroché dans une belle exposition, parcourue en plus un jour de bonne humeur, n'a pas les mêmes couleurs, au propre comme au figuré, qu'une toile vite regardée dans un accrochage banal.
Etienne Dumont (Courants d’art, 16 novembre 2013)

Au final Dévorer les pages réussit le pari délicat que proposent ces livres qui évoquent des livres. Leur écueil est que souvent, ceux dont on parle nous intéressent plus que celui qui parle: on y pioche au hasard ou d'après les ouvrages cités.
Corinne Desarzens, elle, nous donne l'envie de partager ses découvertes, mais aussi de ne pas lâcher son recueil avant de l'avoir fini.

Alain Bagnoud (Blogres Tribune de Genève, 15 novembre 2013)

Dévorer les pages n’a rien d’un essai. C’est un hommage rendu à la «littérature-monde» qui laisse tranquille le microcosme suisse romand (à peine une mention du brillant Quentin Mouron et une remarque cocasse, «la littérature suisse a de longues jambes», à l’adresse de Nathalie Chaix et Aude Seigne). C’est un état d’esprit, le récit très précis d’une passion vagabonde, emmené sur un ton joyeusement décalé, comme l’illustre la proposition de voir s’afficher, au-dessus de la porte coulissante des wagons, le titre des livres lus par les passagers…
Blaise Hofmann (blog 24 Heures, 4 novembre 2013)

Ces carnets sont devenus «divinatoires». Chez Desarzens, la vie devient un livre, et les romans influencent la vie. «Les romans, ce sont des capsules de vie concentrée, puissance dix. Comme un Red Bull. Comme des graines. Des provisions, des munitions.»
Julien Burri (L’Hebdo, 31 octobre 2013)

Dévorer les pages est un livre qui palpite, comme un cœur passionné. Et il permet de mesurer à quel point l’apparente immobilité du lecteur peut s’avérer trompeuse. Dans ses lectures, Corinne Desarzens vibre, tremble, respire l’odeur des batailles, se réchauffe au soleil d’Afrique, engage son corps tout entier: un bon livre, dit-elle, «modifie la chimie de nos corps et laisse une trace». Quoi de plus physique en définitive? Avec elle, la lecture est aussi un sport de combat.
Michel Audétat (Le Matin Dimanche, 27 octobre 2013)

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