Auteur d’une œuvre théâtrale foisonnante abordant notamment certaines
zones d’ombre de l’histoire, à destination tour à tour de l’enfant et de
l’adulte, Yves Robert signe son premier roman à la cinquantaine. La
ligne obscure offre une étonnante plongée dans la question du
personnage, parallèlement à une méditation sur l’art de la fiction.
Charles B, venu de la finance, est atteint d’une maladie létale
dégénérative ; il perd le sommeil et entame une errance existentielle
qui fera resurgir sa part animale, comme un double en forme de léopard
silencieux, méditatif et tueur.
Bertrand Tappolet(Le Courrier du 26 juillet 2014)
Le Neuchâtelois Yves Robert signe là un récit porté par un puissant
souffle poétique. Mythes anciens et réminiscences personnelles s’y mêlent au
long d’une ligne en clair-obscur. Jean-Marie Félix(Entre les lignes, RTS, 27 mai 2014)
De fait, le récit arpente un espace géographique jamais nommé mais
aisément reconnaissable. Il perfore, en outre, les profondeurs de
l’Histoire, pour relier l’esclavagisme d’hier, tel que le pratiqua le baron
de Pury, aux réfugiés d’aujourd’hui. Dominique Bosshard(L’Express-L’Impartial, 16 mai 2014)