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Bettina Stepczynski

Sibylle
Une enfant de Silésie


Il y a beaucoup de sensibilité - qui n'exclut pas la sensualité - dans l'écriture de Bettina et aussi une grande pudeur dans la recherche d'une vérité qu'il n'était pas toujours facile à déceler, jusqu'à l'attitude de la grand-mère, restée fidèle aux thèses nazies et pour qui la défaite est à rechercher dans l'attitude molle de certains soldats de son entourage. La rencontre entre le père proscrit et sa fille aimante, que préface une cavalcade en moto, est un petit chef-d'oeuvre d'écriture.
Alphonse Layaz (correspondance, 13 mai 2013)

Avec ce récit sobre, rude, profondément humain, Bettina Step­z­cynski met la littérature au service de la mémoire, en particulier celle des Kriegskinder, ces enfants de la Deuxième Guerre mondiale nés là où il n’aurait pas fallu et auxquels les adultes se contentaient d’expliquer qu’ils avaient perdu la guerre.
Jean-Bernard Vuillème (Le Temps, 4 mai 2013)

L’un des problèmes aigus qui vous saute à la figure et qui est bien décrit dans le roman est cette xénophobie latente qui crée des rejets chez les gens, des haines sourdes et décapantes, même dans sa famille et puis avec la déportation cet arrachement à soi-même (…) L’écriture elle, est souple et bien rythmée, avec des phrases courtes qui apportent une respiration marquée au texte. Un art déjà abouti.
Jean-Marc Theytaz (Le Nouvelliste, 29 avril 2013)

C'est avec une grande émotion que j'ai lu Sybille, une enfant de Silésie. Car j'y étais ! J'ai participé à la « Flucht » de Silésie, m'intégrant – fourmi anonyme parmi tant d'autres - au flot de réfugiés, lequel, à l'égal d'une immense chenille, s'étirait sur les routes verglacées et sous un froid sibérien, en direction de l'ouest (…) En février 1945, j'avais 14 ans et j'ai dû me débrouiller tout seul pour retrouver ma famille à l'ouest. À la sortie de Silésie, j'ai réussi à monter dans un dernier train et vous avez fort bien décrit le calvaire des gens, debout et serrés comme des sardines, leurs déjections gelant immédiatement sur eux.
Eugène Schircks (Genève, 21 avril 2013)

Les lectures de Bettina sont des moments intenses d’émotions partagées. Je me rappelle en 2010, une lecture du Déjeuner sur l’herbe et autres nouvelles à la Biblioquartier des Grands-Hutins: le comédien Jean-Louis Johannides avait dû s’interrompre, la gorge nouée, tant il était ému, et tout le public avait les yeux brillants de larmes. Bettina Stepczynski a aussi lu un extrait de Sibylle sur la Scène ouverte de mars, lors de la semaine contre le racisme. Un auditeur est venu vers elle à la sortie: «Ce que vous avez lu est explosif!»
Maryelle Budry (Signé Genève, 15 avril 2013)

Sibylle, une enfant de Silésie est donc une histoire de déportation, de réfugiés misérables mal accueillis dans leur propre pays, mais également de famille. Celle-ci essaie de survivre, attend avec espoir le retour du père, soldat et prisonnier. Il reviendra, mais ça se passera moins bien qu'on l'espérait.
Alternant le passé et le présent de Sibylle, qui est en train de mourir et qui se souvient, ce livre efficace, écrit au présent, vise à l'essentiel et fuit les effets inutiles.

Alain Bagnoud (Blogres, 15 avril 2013)

Nous avons affaire à un écrivain, ce qui n’est pas exactement le cas de toute personne commettant un ouvrage, même dans l’ordre de la fiction. Sibylle est un récit d’exil, il commence dans le fracas des trains dans lesquels on s’entasse et qu’il ne faut pas rater, et s’achève dans l’apaisement d’une vie qui s’éteint. Sibylle jeune fille en caractères droits, en alternance avec Sibylle gravement malade, dans l’attente du terme, dans un corps plus penché, pas vraiment italique, mais reconnaissable. Oui, juste un corps plus penché.
Pascal Décaillet (Blog TdG, 7 avril 2013)

A travers le regard d’une petite Allemande, le cauchemar vécu par ces vaincus-là est raconté avec humanité et réalisme. Les anciens bourreaux ne sont pas innocentés, les victimes passées ne sont pas diabolisées, une petite histoire de l’Histoire est simplement narrée. Le drame des autres.
Alinda Dufey (Vigousse, 28 mars 2013)

D’emblée, c’est une belle prose qui coule comme une rivière dont on sait qu’elle connaîtra bien des remous.
François Beuchat, écrivain (27 mars 2013)

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