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Cinq sur cinq
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Alain Bagnoud
Comme un bois flotté dans une baie venteuse
Tout aussi réussis sont les portraits de Comme un bois flotté dans une baie venteuse. Le recueil tire son titre des paroles d’un blues de Rory Gallagher à qui est consacré le premier des dix textes qui le composent. (…) En ces personnages adulés ou honnis, fantasmés ou connus, ce sont surtout les traits de l’écrivain que l’on aperçoit en transparence, finement tracés sous l’encre vive de ces tableaux. Thierry Raboud (La Liberté, 5 avril 2014) Alain Bagnoud «s’émancipe». Plus serein, plus détaché aussi, moins pressé. Décomplexée, son écriture est plus libre, saisit le moment, crée une atmosphère. Alain Bagnoud s’inspire toujours de souvenirs personnels mais il les utilise désormais pour romancer le destin d’autres personnages. Isabelle Bagnoud Loretan (Le Journal de Sierre, 4 avril 2014) Un livre particulier qui nous parle de diverses destinées. Tragiques ou comiques, particulières en tout cas, et de l’impact plus ou moins conscient qu’elles ont eu sur l’auteur. Jean-Marc Theytaz (Le Nouvelliste, 29 mars 2014) Par ses portraits tout en finesse, en sensibilité, Bagnoud nous aide à rendre justice à ces vies minuscules, silencieuses, dédaignées, qui sont restées dans l'ombre. C'est en se penchant sur la vie des autres, connus ou illustres inconnus, que l'écrivain fait son portrait. Non, pas d'autobiographie ici ! Mais ce qu'on pourrait appeler une hétérobiographie. Se raconter à travers les autres. Faire son portrait en décrivant, dans le miroir, non pas sa propre image, mais le visage que nous tendent les autres : tous ces visages aimés ou disparus qui constituent, en fin de compte, notre visage. Jean-Michel Olivier (Blogres du 20 mars 2014) Etrangement, réveillés sous sa plume, les personnages éclairent l’écrivain lui-même (…) En mélangeant le vrai et le faux, ces fictions biographiques paraissent avoir la mission d’éviter que tout passe aux oubliettes. Marlène Métrailler (Entre les lignes, Espace 2, 18 mars 2014) Bagnoud confronte son propre parcours de fils de vigneron devenu écrivain à ceux d’un guitariste célèbre ou d’une chanteuse de music hall. L’exercice est magnifiquement réussi, car le lecteur se laisse volontiers entraîner dans les méandres d’aventures aussi épiques et touchantes que dérisoires. Antonin Moeri (Blogres du 9 mars 2014) > retour |
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