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Cinq sur cinq
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François Beuchat
Le moineau dans un bocal
Cette virtuosité, que Beuchat fait oublier, est au service de la vie et de ses moments d'exceptions, captés avec sensibilité, justesse, ferveur. C'est dans la lucidité de l'insomnie que cet homme qui a tout sacrifié à l'écriture trouve ses textes. Evidents, poétiques, ils se présentent comme des dons. En eux s'opère la restitution de moments, de scènes, de visions, d'images. Leur lecture offre au lecteur une beauté nostalgique et illuminée. Alain Bagnoud (Blogres, le blog d'écrivains, 12 novembre 2010) Ces «fragments du roman d'une vie», deuxièmes du nom, frappent encore une fois par la justesse de ton, la profondeur du regard et l'élégance de la langue. Qu'il évoque le «petit garçon et son espérance» (le petit Beuchat, sans doute), «trois guêpes qui volent près d'un volet» ou la «vieille mélancolie qui trouve son chemin partout», Beuchat touche juste, fait entendre une «musique des choses», comme il écrit, à un point précis de la conscience où se mêlent intimement émerveillement et désespoir. «Peut-être qu'on ne meurt jamais si l'on accepte de dire la vérité», ose-t-il supposer entre scepticisme, optimisme et naïveté. Jean-Bernard Vuillème (Le Temps, 30 octobre 2010) Ce moineau mort change moins vite que l'écrivain, le temps passe, offrant à peine quelques fulgurances bleues, une âme qui cherche. Quelque chose de l'acuité d'un Robert Walser sans les pérégrinations («Les plus beaux voyages sont ceux que l'on fait en regardant un paysage peint sur une assiette»): un continent intime. Jacques Sterchi (La Liberté, 25 octobre 2010) Sa prose est tout à fait mélancolique, d'un romantisme baudelairien. C'est très beau. C'est très bien. Elisabeth Vust (Zone critique, sur Espace 2, 15 octobre 2010) > retour |
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