Genève, en vingt-huit lieux revisités, est la trame d’une cartographie intime, de
l’enfance à la paternité; un parcours tracé avec virtuosité par une écriture
subtilement évocatrice.
La ville, je ne peux pas dire que je l’aime davantage aujourd’hui que dans
les premiers temps, quand je la découvrais, route des Acacias. Je la vois
moins, différemment; je l’ignore mieux. Qu’il est libérateur, pourtant –
qu’il est délicieusement bon –, qu’il est prodigieux, même, de la voir par
instants à travers d’autres yeux que les miens.